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La
forêt primaire, un trésor irremplaçable,
à protéger de toute urgence.
La forêt vierge peut-elle régénérer
après déforestation ? Quelles forêts exploiter
pour le bois ?
Les forêts primaires se ne régénèrent
pas ou, dans le meilleur des cas, il faudrait un laps de temps de l’ordre
du millénaire...
Les résultats obtenus par les chercheurs de l’ONF,
du CNRS, l'IRD et des institutions impliquées dans ce programme-pilote
convergent. Ainsi des forestiers, des chercheurs reconnaissent,
par exemple, que « la toute première priorité
pour la conservation des forêts tropicales est certainement
la sauvegarde des civilisations forestières car elles sont
les plus aptes à gérer la forêt tout en la protégeant .
Il s’agit d’un problème essentiellement politique
de reconnaissance nationale du droit à l’existence de
ces peuples » (La Recherche - juin 1992).
Pour préserver la biodiversité, la richesse
génétique, il faudrait le plus rapidement possible mettre
les dernières forêts vierges en réserves intégrales
ou réserves de biosphère. Ces réserves sont l’habitat
des peuples autochtones, qui depuis des millénaires ne les ont
jamais détruites et peuvent être une source de gènes
par leurs graines, boutures et animaux, pour notre avenir.
Les forêts primaires tempérées et boréales,
exploitées agressivement, sont en voie de disparition. Tout comme
pour les forêts primaires tropicales, la destruction massive d’écosystèmes
vieux de plusieurs millions d’années ne permet pas leur régénération :
« on ne peut pas replanter des arbres aussi facilement que
des pommes de terre ! Il faut un écosystème pas trop
perturbé pour que ça pousse ». (dit par un ingénieur
forestier Québécois dans le film « L’erreur
boréale » de Richard Desjardins).
Données : en 1982,
la surface des forêts tropicales sur la planète a été
évaluée à 11 millions de km2, et sur ces 11
millions de km2 moins de 1 million était encore à
l’état de forêt primaire. La déforestation
s’accélère et ces forêts primaires disparaissent
très vite.
Il faut de toute urgence protéger celles qui restent. C’était
le but de la toute récente conférence de La Haye...on
a vu ce que cela a donné.
Ces forêts primaires ne sont pas gérables
durablement et dans l’état actuel du pillage, tous
les consommateurs-acheteurs de bois doivent refuser les bois
tropicaux et privilégier nos bois. Les alternatives sont
possibles. Des certifications se mettent en place actuellement.
Pour nous, aucune n’est fiable, car aucune ne précise
que le bois n’a pas été pris dans un forêt
primaire. C’est vrai même pour le FSC (Forest Stewardship
Council). On trouve même un FSC= Forest Save Control...et
autres certifications fantaisistes ! Tous les moyens sont
bons pour vendre ces bois !
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